Avec Paulo, nous étions partis livrer un joli canapé d’angle dans un quartier très résidentiel de Lorient. C’était un énorme canapé blanc qui ne pouvait de toute façon rentrer que dans une pièce gigantesque, donc nous nous attendions à arriver dans une maison assez bourgeoise.
Et ce fut en effet le cas, arrivés sur place, il fallait presque 3 minutes entre le portail sécurisé et la maison, traversant un petit bois privé. Une énorme bâtisse typique de Bretagne était devant nous. La maîtresse de maison qui nous avait ouvert, nous attendait sous le perron de la porte. Elle était pas mal du tout la bourgeoise avec ses airs bcbg et son regard coquin…
On a commencé à décharger le canapé, pendant que la femme ouvrait toutes les portes pour nous laisser passer sans rien abîmer. Entre le camion et la pièce où il fallait déposer le canapé, il y avait une sacrée trotte, avec en plus des escaliers en colimaçon à braver. Mais cela ne nous a pas fait peur, on avait l’habitude. Une fois installé, la bourgeoise semblait fière de son achat, en le contemplant. Sympa comme tout, elle nous proposa un petit verre pour nous remercier, en nous glissant également un beau billet à chacun comme pourboire.
Elle avait l’air de s’ennuyer…
Nous avons alors échangé quelques mots avec cette jolie femme cougar de Lorient, en parlant un peu de tout et de rien, et en restant très courtois. Elle avait l’air contente de pouvoir dialoguer un peu avec quelqu’un, elle devait s’ennuyer dans cette grande maison vide et sans âme. Elle nous expliqua que son mari était parti en affaire à l’étranger et qu’il ne revenait que dans une semaine. Une fois le verre bu, nous partîmes, avec Paulo au volant, comme d’habitude, vers la livraison suivante.
Célibataire et ayant toujours eu envie de me faire une belle femme mature, le soir venu, j’ai décidé de tenter ma chance avec la dame, avec un peu d’appréhension je l’avoue… J’y suis retourné seul, et j’ai sonné au grand portail, en prétextant avoir perdu mon portefeuille. La belle bourgeoise m’ouvrit bien évidement afin que l’on regarde ensemble si c’était bien chez elle que mon portefeuille errait. J’ai alors traversé le petit bois dans le noir et je suis arrivé à la maison, et là, qu’elle ne fut pas ma surprise de voir une grosse berline allemande garée dans la cour… et oui, son mari était rentré plus tôt que prévu et mon plan drague de la cougar tombait à l’eau. J’ai alors fait mine de chercher un peu le portefeuille, et ne le trouvant pas, d’aller chercher ailleurs. Cette cougar de Lorient restera l’un de mes fantasmes inassouvis !
